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pour Eduard Glissant

 

une pensée éphémère qui s'ajoute au peuples de l'eau de la terre magnétique

 

Préface

 

un jour, j'apporterai les notes et croquis qui m'ont été inspirés à chaque fois que je pensais à lui, et je 'dessine' les pensées qui m'arrivent à travers l'amour que je porte pour ses pensées à lui, et l'amour que je porte pour la personne - dont le nom est Eduard Glissant, ne pouvant pas séparer sa pensée de son être, qui oserait éloigner l'île de la terre mère!

Lui.

 

 

Je plonge dans la pensée qui dénoyaute le concept de la pensée primordiale, que d'autres appelleront «de caractère philosophique» et, ainsi dé-libellée par cet effort non-limitrophe qui est la source propre des dits fous et folles, ces pensées anciennement prisonnières de la vanité de leurs récitants et locuteurs aux paroles extorquées du fin fond des forêts de la culture occidentale et autre, libérées ainsi de leur centre de gravité - elles, pensez à des vahinés - non comme icônes, mais comme femmes épouses à vos côtés – vagabonderont en toute conscience là où elles se sentiront attirées par les insaisissables centres de gravité re-sensées qui constitueront d'autres attaches éphémères dans les flots incessants des amours-penseurs.

 

 

Les bois se transforment pendant qu'ils sont dévorées par les flammes, et quant au flammes - elles qui étaient mises au pieds de ces bois par une main, une main dévoratrice qui n'a pas le pouvoir de dévorer et qui, pour arriver à ces fins laisse manger son serviteur-Vasallen-feu - sur lequel il croit détenir le pouvoir, mais – tout est que apparence - les flammes instrumentalisées, les bois qui brûlent, même le bruit sonne que dans les oreilles de ceux qui croient avoir entendu le craquements des bois cassées, ce son subtil de la révolte qui libère en dernier sa moelle épinière, celle qui s'envole à coeur joie pour se poser loin, sur d'autres rives comme si l'air avait la puissance de laver comme l'eau, comme si les éléments participeront à la confusion d'orientation par les magnétismes de cet heure choisit, l'heure ou le feu à été mis au pied d'œuvre.

 

 

Les images que ces bois brûlés traceront, les laissant sensibles à leur immersion dans la terre, leur médiation avec la terre qui, suivie ou découverte d'autres êtres sur leurs traces …

leurs donneront du courage, un courage énorme est immensurable, incomparable de tous ceux qui ont jamais été vus 'existants'.

 

 

Nous créons la pensée, sur la rive nous la posons dans les flots, nous la guidons au début, afin qu'elle prenne une grande direction une fois au large, et puis nous la perdons de vue - là une femme qui voit son mari partir en mer sur un vaisseau à la rencontre des pensées éphémères au-dessus des flots, ils rencontrent – d'autres, et encore les autres croiront que le guide c'est eux – or la femme, elle qui attend son mari, elle est la seule qui est sûre, quand son mari est de retour, elle est sûre que ses pensées sont le résultat de son imagination et que ce sont toutes les puissances des éléments qui détiennent l'entière volupté de la création de ses pensées.

 

 

À la recherche d'une direction dans les méandres de pensées perdues, le besoin permanent de les retrouver tous ensemble parcourant le vaste étendue de la pensée qui (me) créera d'ailleurs les pensées jumelles, qui si je m'accorderai bien un jour ce privilège, s'appelleront les «Créolites».

 

 

2015

 

 

 

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